Supervision clinique en santé mentale
Un espace essentiel pour les praticiens en santé mentale
La supervision clinique est un lieu indispensable pour tout professionnel engagé dans le soin psychique. Elle s’adresse aux psychologues, psychiatres, psychanalystes, psychothérapeutes, soignants et travailleurs sociaux, confrontés à des situations cliniques complexes.
Je propose cet espace comme un temps tiers, distinct de la pratique quotidienne, qui permet de penser ce qui résiste, de déposer ce qui éprouve, et de transformer l’expérience clinique en matériau de réflexion.
Mon approche personnelle de la supervision
Une pratique fondée sur 25 ans d’expérience
Depuis plus de vingt-cinq ans, je travaille comme psychanalyste et clinicienne dans des contextes institutionnels, hospitaliers et en cabinet privé. Cette expérience nourrit ma manière d’accompagner les praticiens en supervision.
Une posture d’écoute et de co-élaboration
Je ne conçois pas la supervision comme un contrôle ou une évaluation. Mon rôle est d’ouvrir un espace vivant et créatif, où chaque praticien peut interroger ses éprouvés transférentiels et contre-transférentiels, revisiter sa position éthique et retrouver le souffle de son désir de soigner.
Les fondements de la supervision psychanalytique
Élaborer le transfert et le contre-transfert
La supervision permet de clarifier les impasses relationnelles, de reconnaître les mouvements psychiques qui se rejouent dans le lien thérapeutique et de soutenir la créativité du praticien.
Maintenir une position éthique
Elle offre la possibilité de résister aux logiques normatives et protocolaires pour rester fidèle à la complexité du psychisme humain. Cet espace garantit la justesse et la vitalité de l’acte thérapeutique.
Un espace confidentiel et bienveillant
La confidentialité est pour moi une condition première. La supervision est un lieu protégé où le praticien peut se risquer à dire ses doutes, ses hésitations, voire ses éprouvés de lassitude, sans crainte d’être jugé.
Ce climat de confiance permet une mise au travail authentique, libérant la parole et ouvrant de nouvelles perspectives cliniques.
Mon expérience au service des professionnels
J’ai accompagné au fil des années :
- des
psychanalystes en formation et confirmés,
- des
psychologues cliniciens et
psychothérapeutes,
- des
psychiatres
engagés dans le soin psychique,
- des équipes pluridisciplinaires confrontées à la souffrance psychique institutionnelle.
Chaque praticien arrive avec ses références théoriques, son style et ses questionnements. Mon rôle est de permettre à chacun de trouver ses propres repères, de soutenir son style clinique et d’entretenir la vitalité de son désir.
Pourquoi entreprendre une supervision clinique ?
La supervision permet de :
- penser les impasses transférentielles,
- élaborer les mouvements contre-transférentiels,
- soutenir la créativité thérapeutique,
- préserver la vitalité du désir de soigner,
- maintenir une position éthique et contenante face aux patients comme aux institutions.
Ce qu’il faut retenir
La supervision clinique est un lieu d’élaboration, de soutien et de créativité. Elle ne vise pas à fournir des solutions toutes faites mais à ouvrir un champ de pensée où le praticien peut approfondir sa pratique, renforcer sa position et préserver son désir de soigner.
Je vous accompagne dans ce cheminement, avec l’exigence de l’expérience clinique et la modestie nécessaire pour accueillir la singularité de chaque praticien.
F.A.Q / Questions réponses sur la Supervision clinique en santé mentale
Qu’est-ce que la supervision clinique en santé mentale ?
La supervision clinique est un espace d’élaboration destiné aux praticiens du soin psychique. Elle permet de réfléchir aux situations cliniques complexes, de travailler les impasses transférentielles et de soutenir la position éthique du soignant face à ses patients.
À qui s’adresse la supervision clinique ?
Elle concerne les psychologues, psychiatres, psychanalystes, psychothérapeutes, soignants en institution et travailleurs sociaux. Tout professionnel confronté à la souffrance psychique ou aux enjeux relationnels de la pratique clinique peut en bénéficier.
La supervision est-elle une évaluation du travail du praticien ?
Non. La supervision n’est ni un contrôle, ni une évaluation. Elle constitue un espace confidentiel et bienveillant, où le praticien peut déposer ses difficultés, penser ses éprouvés contre-transférentiels et retrouver des repères dans son exercice.
Quels sont les bénéfices de la supervision pour le praticien ?
La supervision aide à démêler des situations cliniques complexes, à éclairer les mouvements inconscients qui traversent la relation thérapeutique et à prévenir l’usure professionnelle. Elle soutient la créativité, la justesse de la pratique et la vitalité du désir de soigner.
Comment se déroule une séance de supervision ?
Le professionnel expose une situation ou une difficulté rencontrée dans sa pratique. Ensemble, avec l’analyste, ils explorent le transfert, le contre-transfert et les enjeux psychiques sous-jacents. La séance vise moins à donner des solutions qu’à permettre une élaboration nouvelle.
La supervision peut-elle se faire individuellement ou en groupe ?
Oui. Elle peut être menée en séances individuelles, centrées sur la pratique d’un seul clinicien, ou en séances collectives, permettant un travail de groupe où la parole circule entre pairs. Le choix dépend des besoins, du contexte institutionnel et de la demande du praticien.