Cabinet de Psychothérapie & de Psychanalyse -  Paris 

F.A.Q  Questions / Réponses


Comprendre la psychanalyse et la psychothérapie

  • Quelle est la différence entre un psychologue, un psychiatre et un psychanalyste ?

    Le psychologue détient un Master 2 en psychologie (titre protégé) et est inscrit ADELI/RPPS. 

    Il réalise des évaluations cliniques et des psychothérapies dans un cadre déontologique précis (secret, consentement, neutralité). 


    Il ne prescrit pas de médicaments. Le psychiatre est un médecin spécialiste : il pose des diagnostics, peut prescrire et, s’il y est formé, proposer une psychothérapie. 


    Le psychanalyste a suivi une analyse personnelle, des séminaires et des supervisions au sein d’une société psychanalytique ; il est fréquemment psychologue ou psychiatre.


    Dans la pratique, ces métiers sont complémentaires. 


    Un suivi peut s’appuyer sur l’écoute thérapeutique du psychologue et être articulé, si nécessaire, à un avis médical. L’essentiel est de vérifier le diplôme, l’inscription professionnelle et de sentir un lien de confiance avec la personne qui vous reçoit.


    À retenir : psychologue = thérapies et évaluation ; psychiatre = médecine + prescription ; psychanalyste = formation spécifique centrée sur l’inconscient.

  • Quelle est la différence entre psychanalyse et psychothérapie analytique ?

    La psychanalyse propose un travail régulier et intensif (souvent plusieurs séances/semaine), parfois sur le divan, pour explorer l’inconscient, les récits de vie, les rêves et le transfert. 


    Elle vise une transformation en profondeur des modalités d’être en lien. 

    La psychothérapie analytique s’inspire des mêmes repères dans un cadre plus souple : face à face, rythme ajusté (hebdomadaire ou bimensuel), objectifs pratiques (apaiser l’angoisse, clarifier des choix, sortir d’un scénario répétitif).


    On ne choisit pas “la meilleure méthode” en général, mais celle qui convient à votre moment de vie (temps, budget, disponibilité psychique). 

    Il est courant de commencer par une psychothérapie analytique, puis d’intensifier si l’élaboration l’exige, ou d’espacer lorsque l’apaisement s’installe.


    À retenir : même inspiration théorique ; intensité et cadre différents, ajustés au moment.

  • En quoi la psychanalyse diffère-t-elle d’un coaching ou d’une méthode de développement personnel ?

    Le coaching vise des objectifs concrets (décision, posture, performance) avec des outils court terme. Les approches de développement personnel utilisent des techniques standardisées pour modifier une habitude ou un ressenti. 


    La psychanalyse travaille autrement : elle interroge le sens des symptômes, les conflits internes et ce qui se répète malgré soi, afin de retrouver de la liberté psychique et d’ajuster durablement ses choix et ses liens.


    Le cadre est éthique (secret, neutralité, consentement), la démarche singulière et non prescriptive. 

    Selon les périodes, certaines personnes combinent ponctuellement coaching et thérapie, mais les finalités et la profondeur diffèrent. 


    La psychanalyse n’est pas un ensemble de recettes : c’est un travail de parole qui transforme la manière d’habiter sa vie.


    À retenir : coaching = outil/objectif court terme ; psychanalyse = transformation de fond par le travail du sens.

  • Qu’est-ce qu’une psychanalyse freudienne ?

    Héritée de Freud et actualisée par la clinique contemporaine, la psychanalyse s’appuie sur la libre association, l’attention aux rêves, lapsus, actes manqués et le transfert (ce qui, de l’histoire, se rejoue dans la relation analytique). 


    Le cadre régulier et la confidentialité offrent un espace où peut émerger ce qui n’était pas encore dicible.


    L’objectif n’est pas d’« effacer un symptôme », mais d’en déplier la logique, de déplacer les impasses et d’ouvrir d’autres possibles psychiques. 


    Aujourd’hui, ce dispositif prend en compte le corps, le numérique, la famille, et s’articule au besoin avec d’autres soins (médicaux, scolaires, sociaux). La fréquence et la durée se déterminent au cas par cas.


    À retenir : un travail soutenu, orienté sens et transformation, plutôt que solution rapide.

  • Pourquoi choisir un praticien diplômé d’université ?

    Le titre de psychologue est protégé : il atteste une formation universitaire solide, des stages encadrés et l’inscription ADELI/RPPS. 


    C’est une garantie de cadre (secret professionnel, consentement, déontologie) et de compétence (méthodes explicables, supervision, formation continue). 


    Un praticien diplômé sait délimiter ses compétences, orienter si besoin, et coordonner avec d’autres professionnels (médecin, pédopsychiatre, école).


    Avant de vous engager, vérifiez le diplôme, le numéro professionnel et la clarté du cadre proposé (fréquence, honoraires, modalités).

     

    Le lien de confiance demeure le premier levier de tout travail psychique.


    À retenir : diplôme + déontologie + supervision = sécurité et qualité de prise en charge.

  • Tout le monde peut-il entreprendre une psychanalyse ?

    L’indication dépend de votre moment de vie, de votre stabilité (émotionnelle, matérielle) et de votre désir d’un travail régulier. 


    En crise aiguë (danger, conduites à risque, dépression sévère), on privilégie d’abord une psychothérapie analytique à rythme ajusté, quitte à intensifier ensuite. 


    Les entretiens préliminaires servent à vérifier la faisabilité : fréquence soutenable, utilité perçue, clarté du cadre.


    Rien n’est figé : des points d’étape permettent d’augmenter, stabiliser ou espacer le rythme selon l’évolution. 

    L’objectif n’est pas de “tenir coûte que coûte”, mais de travailler au bon rythme, en cohérence avec votre vie.


    À retenir : on peut commencer souplement, puis intensifier si c’est pertinent.

Déroulement des séances

  • Comment se déroule une première consultation ?

    La première rencontre est un temps d’évaluation et de rencontre. 

    Vous exposez ce qui vous amène, la chronologie des événements, vos ressentis et attentes. 


    Le thérapeute écoute, pose des questions ouvertes, repère les priorités (apaiser l’angoisse, éclairer un choix, sortir d’une impasse) et présente le cadre : confidentialité, rythme, honoraires, modalités (cabinet/visio).


    À l’issue, une orientation est proposée : psychothérapie analytique, soutien, éventuellement travail de couple/famille, ou conseil ponctuel si cela suffit. 

    L’idée est de sécuriser la démarche, de clarifier comment on va travailler et avec quel objectif — sans pression d’engagement.


    À retenir : poser des repères communs et vérifier l’adéquation du dispositif à votre demande.

  • Quelle est la fréquence habituelle des séances ?

    En psychothérapie analytique, on commence souvent hebdomadaire ou bimensuel ; la fréquence est un levier thérapeutique : assez rapprochée pour porter la parole et soutenir l’élaboration, suffisamment réaliste pour la vie quotidienne. 


    En psychanalyse, un rythme plus soutenu (plusieurs fois/semaine) favorise la mise au travail des récurrences.


    Rien n’est définitif : des points d’étape réguliers permettent d’ajuster (intensifier, stabiliser, espacer) selon l’évolution des symptômes, l’énergie disponible et le contexte (mobilité, parentalité, missions). 


    Le bon rythme est celui que vous pouvez tenir sans vous épuiser.


    À retenir : on cherche l’équilibre entre intensité utile et soutenabilité.

  • Différence entre thérapie individuelle, de couple et familiale ?

    L’individuel explore l’histoire singulière et les conflits internes dans leurs effets sur les liens et les choix. 


    Le couple s’intéresse à la dynamique relationnelle (attachement, communication, loyautés, sexualité) et construit des accords quand les conflits s’enkystent. 


    La famille travaille les places, frontières et alliances, avec attention à la coparentalité et à la sécurité des enfants.


    Il arrive que l’on combine les formats : travail individuel et quelques séances de couple/famille pour débloquer une impasse, puis retour à l’individuel. 


    Le choix dépend de l’objectif et de l’enjeu relationnel.


    À retenir : trois formats complémentaires, choisis selon la finalité.

  • Combien de temps dure une séance ?

    La plupart des séances durent 45 à 60 minutes. Dans certains cadres analytiques, la durée peut être plus courte ou variable (dispositif spécifique annoncé à l’avance). 


    Le temps fait partie du cadre : ponctualité, respect de la fin de séance, conditions d’annulation connues.


    Lorsque les contraintes de déplacement ou de santé compliquent le présentiel, la téléconsultation ponctuelle est possible, avec la même confidentialité et des prérequis simples (connexion stable, lieu privé, plan B téléphonique). 


    La régularité du tempo aide à tenir le fil du travail.


    À retenir : un cadre temporel clair soutient la régularité et la sécurité.

  • Peut-on interrompre une thérapie et la reprendre plus tard ?

    Oui. La vie impose parfois des pauses (mobilité, budget, événements). L’essentiel est de préparer l’arrêt : faire un bilan, repérer les acquis et ce qui reste à travailler. 


    À la reprise, on réévalue la situation : nouveaux contextes, rythme possible, objectifs réalistes.


    Une interruption n’est pas un échec ; elle peut même être l’occasion de mesurer le chemin parcouru et de relancer autrement. 


    L’important est de convenir ensemble d’un cadre qui vous soit soutenable.


    À retenir : pause accompagnée et reprise cadrée = continuité préservée.

  • Comment savoir si la psychanalyse est faite pour moi ?

    Interrogez votre désir de comprendre ce qui se répète, votre capacité à investir un travail régulier et à soutenir une parole exigeante mais libératrice. 


    On peut essayer quelques séances pour éprouver la rencontre, le cadre et la fréquence.


    Rien n’est figé : certaines périodes appellent une psychothérapie souple, d’autres une intensification. 


    L’essentiel est de pouvoir en parler en séance et d’ajuster ensemble ce qui vous aide réellement, au bon rythme.


    À retenir : testez, ressentez, ajustez ; la cohérence avec votre vie prime.

Publics concernés


  • Un enfant peut-il consulter un psychanalyste ?

    Oui. Le travail avec l’enfant passe par des médiations (jeu, dessin, histoires) qui permettent d’exprimer ce qui n’a pas encore de mots. 


    Les parents ont une place essentielle : des temps d’échanges servent à comprendre le contexte, soutenir la parentalité et co-construire des repères (sommeil, séparation, limites).


    Le cadre (fréquence, durée, confidentialité) est adapté à l’âge et aux besoins ; on recherche l’assentiment de l’enfant et le consentement des détenteurs de l’autorité parentale. 

    Au besoin, le suivi peut s’articuler avec d’autres professionnels (orthophoniste, psychomotricien, pédopsychiatre).


    À retenir : l’enfant parle en jouant ; la place des parents fait partie du soin.

  • La psychanalyse est-elle adaptée pour la dépression ou l’anxiété ?

    Oui, dans de nombreuses situations. Elle aide à déplier l’histoire des symptômes, à reconnaître les déclencheurs et à reconstruire des appuis (sommeil, liens, activité). 


    On travaille la régulation émotionnelle et la compréhension des conflits internes qui alimentent l’angoisse ou la tristesse.


    Si la dépression est sévère ou l’anxiété majeure, une articulation avec un suivi médical/psychiatrique peut être proposée, toujours avec votre accord. 

    L’idée n’est pas d’opposer thérapie et traitement, mais d’additionner ce qui aide.


    À retenir : travail du sens + ressources + coordination si besoin.

  • La psychanalyse peut-elle aider après un traumatisme ou un deuil ?

    Oui. Le cadre sécure permet de mettre en mots l’effraction, d’apprivoiser les flashs, évitements ou engourdissements émotionnels, et de réinscrire l’événement dans une histoire qui tienne. 

    On avance au rythme de la personne : parfois, il faut d’abord stabiliser (sommeil, angoisse) avant d’élaborer le sens.


    Selon les besoins, le suivi peut être coordonné avec d’autres professionnels (médical, social, associatif). 

    L’objectif est d’aider à retrouver des appuis tout en respectant la temporalité du deuil ou de la réparation psychique.


    À retenir : sécurité, temps juste et soutiens complémentaires si nécessaire.

  • Quand faut-il consulter pour un adolescent ?

    Quand des signes durent ou s’amplifient : refus scolaire, repli, irritabilité, usage problématique (écrans, substances), TCA précoces, harcèlement, deuil. 


    Le travail ménage la confidentialité du jeune tout en impliquant les parents (entretiens dédiés). 


    On évite de placer l’ado “au centre du problème” : on comprend ce qui se joue dans ses liens et on reconstruit des repères.


    Si nécessaire, la thérapie s’articule avec l’école, un CMPP ou un pédopsychiatre. L’objectif est de prévenir les escalades, renforcer l’autonomie et soutenir les transitions (corps, études, amitiés).


    À retenir : intervenir tôt aide à éviter la chronicisation.

  • Peut-on consulter pour des difficultés professionnelles ou scolaires ?

    Oui : burn-out, perte de sens, conflits, procrastination, anxiété de performance, choix d’orientation. 

    La thérapie explore le sens des impasses, la manière dont elles se rejouent, et aide à poser des décisions réalistes. 


    On réinstalle des routines soutenantes (sommeil, priorisation, temps pour soi) et on travaille la position subjective face aux attentes.


    Avec votre accord, on peut coordonner avec le médecin ou l’école pour renforcer la cohérence des appuis. 

    L’objectif n’est pas la performance coûte que coûte, mais une réorganisation durable qui ait du sens pour vous.


    À retenir : comprendre, clarifier, agir pas à pas.

  • La psychanalyse est-elle utile dans les problèmes de couple ?

    Oui, dans un cadre de couple qui réinstalle la sécurité relationnelle et un dialogue possible. 


    On travaille les malentendus, loyautés et blessures ; on co-construit des accords (communication, parentalité, intimité, gestion des écrans/temps). 

    L’enjeu n’est pas de désigner un coupable, mais de comprendre la dynamique et d’agir ensemble.


    Des séances individuelles peuvent ponctuellement compléter. On peut aussi articuler le travail avec des professionnels tiers (médiation familiale, juriste) quand les enjeux dépassent le champ thérapeutique.


    À retenir : moins de jugement, plus de comprendre et agir ensemble.

Aspects pratiques


  • Quel est le tarif d’une séance ?

    Les honoraires sont annoncés dès le premier rendez-vous. 


       "voir aussi la page consacrée à Honoraires et tarif des consultations"  ➧


    Ils varient selon le format (individuel, couple, famille), la durée et le rythme. Les modalités de règlement (CB, virement) et d’annulation sont précisées à l’avance pour garantir un cadre prévisible. 


    La question du budget est abordée avec transparence pour trouver un cadre soutenable.

    Des points d’étape permettent d’ajuster la fréquence ou d’alterner présentiel/visio en cas de mobilité. 

    L’objectif : maintenir la régularité sans pression financière excessive.


    À retenir : transparence et soutenabilité favorisent la continuité.


    (Le cabinet ne prend pas en charge le dispositif « mon soutien psy »  de l’assurance maladie . )  En savoir plus 

  • Peut-on consulter un psychologue ou un psychanalyste sans ordonnance médicale ?

    Oui, la consultation est directe. L’Assurance Maladie ne rembourse pas systématiquement ; selon votre contrat, certaines mutuelles proposent une prise en charge partielle (forfait ou nombre d’actes).


    Nous pouvons fournir une attestation si nécessaire.


    Si besoin, la thérapie peut être coordonnée avec votre médecin ou un psychiatre, toujours avec votre accord, notamment lorsqu’un traitement ou des examens doivent être envisagés. 


    L’important est un parcours lisible et adapté à votre situation.


    À retenir : administratif simple ; renseignez-vous auprès de votre mutuelle.

  • Comment être sûr de choisir un psychanalyste reconnu ?

    Vérifiez le diplôme (psychologue/psychiatre), l’inscription ADELI/RPPS, la formation continue et la supervision régulière. 

    L’appartenance à une société psychanalytique est un repère supplémentaire. 

    Lisez la présentation du cadre (confidentialité, honoraires, fréquence).


    N’hésitez pas à poser des questions : parcours, références, modalités pratiques. La clarté des réponses est souvent un bon indicateur.


    À retenir : des preuves de formation + un feeling de sécurité.

  • Est-ce que les séances sont remboursées ?

    Les séances ne sont pas systématiquement remboursées par l’Assurance Maladie. 


    Selon votre mutuelle, une prise en charge partielle peut exister (plafond annuel, nombre d’actes). Renseignez-vous auprès de votre assureur ; nous pouvons fournir une attestation.


    Par ailleurs, le cabinet ne prend pas en charge le dispositif « mon soutien psy »  de l’Assurance Maladie .


    "voir aussi la page consacrée aux honoraires des consultations "  ➧


    En cas de suivi médical associé, discutez avec votre médecin des options adaptées. 


    L’important reste un budget prévisible et un cadre transparent dès le départ (honoraires, rythme, modalités d’annulation).


    À retenir : rapprochez-vous de votre mutuelle pour les modalités exactes.


  • Proposez-vous des consultations en ligne ?

    Oui. La téléconsultation est intégrée à notre pratique, notamment pour les vies nomades, les missions à l’étranger ou l’expatriation. 

    La confidentialité et le cadre sont les mêmes qu’au cabinet. 


    Nous proposons des créneaux compatibles avec votre fuseau horaire et, si besoin, une alternance présentiel/visio lors de vos retours à Paris.


    En pratique : connexion stable, lieu privé, écouteurs et plan B en cas de coupure. 

    Cette modalité évite les ruptures de suivi, protège l’espace psychique et s’adapte aux contraintes de déplacement ou de santé.


    À retenir : continuité du suivi où que vous soyez, dans un cadre fiable.

  • Comment prendre rendez-vous au cabinet de Paris 14e ?

    Par téléphone ou SMS : 

    06 07 02 26 14 (Mme Josiane Guedj) · 


    07 69 35 94 51 (Mme Laurence Chriqui). 


    Un échange bref permet de préciser votre demande, de choisir le format (cabinet/visio), de caler le créneau (y compris à l’international) et de rappeler le cadre (durée, honoraires, rythme).


    Si vous voyagez souvent ou êtes à l’étranger, nous pouvons organiser des créneaux dédiés par fuseau horaire et alterner visio/présentiel. 


    L’objectif est de démarrer simplement et de garantir une continuité réaliste.


    À retenir : un contact simple, un cadre clair, une mise en route rapide et souple.