Psychothérapie de l'Adolescence
L’adolescence est un passage où se bousculent transformations du corps, bouleversements émotionnels et recherche d’autonomie.
Ce temps d’essais et d’erreurs peut inquiéter : éloignement, désaccords, refus scolaires, variations d’humeur, repli ou conduites à risques.
Quand les tensions persistent et que le dialogue n’y suffit plus, consulter permet d’ouvrir un espace neutre et confidentiel pour comprendre, apaiser et agir.
Quand consulter ?
Certains signes, durables ou envahissants, justifient un avis professionnel :
- démotivation scolaire, refus d’aller en cours, absentéisme ;
- repli, isolement, irritabilité, conflits répétés ;
- anxiété, ruminations, troubles du sommeil ;
- usage problématique des écrans/jeux, consommations (alcool, cannabis) ;
- troubles des conduites alimentaires (restriction, crises, préoccupations corporelles);
- somatisations (douleurs) sans cause médicale identifiée ;
- suites d’événements éprouvants (séparation, deuil, harcèlement, déménagement).
Ces manifestations ne sont ni des caprices, ni « un simple passage » lorsqu’elles s’installent : elles sont souvent le langage d’une souffrance.
Notre approche
Nous offrons un cadre bienveillant, sécurisé et confidentiel, adapté à l’adolescent : écoute, parole libre, médiations (dessin, écriture, scénarios, jeux symboliques), attention au corps et au numérique dans la vie psychique.
L’orientation est inscrite dans la tradition freudienne, actualisée par la clinique d’aujourd’hui, sans jargon : l’enjeu est d’éclairer ce qui se répète, d’apaiser les émotions et de renforcer l’autonomie.
La place des parents est essentielle : des temps d’échanges réguliers permettent de soutenir la parentalité, ajuster le cadre et favoriser la coopération autour du jeune.
Premier entretien : comment ça se passe ?
Selon la situation, nous recevons l’adolescent seul, avec ses parents, ou les parents d’abord. Ce rendez-vous sert à entendre la demande, situer le contexte (scolaire, amical, familial), repérer les priorités et poser le cadre (confidentialité, fréquence, honoraires).
Si l’alliance est possible, un accompagnement est proposé ; après 2–3 séances, un point d’étape précise des objectifs réalistes et les modalités (présentiel, visio possible si besoin).
Objectifs de la thérapie
- Mettre en mots ce qui déborde (peur, colère, honte).
- Réguler les émotions, travailler l’impulsivité et la tolérance à la frustration.
- Renforcer l’estime de soi, clarifier l’identité et les limites.
- Améliorer la communication avec les parents et négocier des accords concrets (écrans, horaires, autonomie).
- Prévenir les conduites à risques et reconstruire des repères (sommeil, alimentation, rythme scolaire).
Situations fréquemment accueillies
- Décrochage scolaire, anxiété de performance, orientation.
- Usage problématique des écrans/jeux, conflits autour du numérique.
- Consommations (alcool, cannabis), prises de risque.
- Image du corps, TCA (signes précoces).
- Harcèlement, transitions familiales (séparation, recomposition), deuils.
Si nécessaire et avec votre accord, nous pouvons articuler le suivi avec d’autres professionnels (médecin, pédopsychiatre, CMPP, établissement scolaire, associations) pour plus de cohérence.
Rôle des parents
Les parents restent acteurs du cadre : ajuster les limites, soutenir sans sur-contrôler, installer des repères autour des écrans, du sommeil et des rythmes.
Des entretiens parentaux ponctuels aident à désamorcer les escalades et à éviter la personnalisation du conflit.
En pratique
- Durée : 45–60 min selon le format.
- Rythme : hebdomadaire ou bimensuel au début, puis ajusté.
- Lieu : au cabinet (Paris) ; visio possible selon la situation.
- Confidentialité & neutralité : garanties pour une parole libre.
Prendre rendez-vous : lorsqu’un adolescent ne va plus bien et que la famille s’épuise, une consultation offre un espace sécurisé pour comprendre, apaiser et retrouver des repères.
Ensemble, nous construisons des chemins d’évolution réalistes, respectueux du jeune et soutenants pour les parents.
En cas d’urgence ou de danger immédiat : contactez les services d’urgence (15/112) ou l’hôpital le plus proche.
F.A.Q - Questions / Réponses sur la Psychothérapie de l'Adolescence
Quels signes doivent nous alerter pour consulter ?
Lorsque des difficultés persistent ou s’aggravent : repli, conflits répétés, refus scolaire, troubles du sommeil/alimentation, usage problématique des écrans ou consommations (alcool, cannabis), après un événement éprouvant (harcèlement, deuil, séparation).
Comment se déroule le premier rendez-vous ?
Nous recevons l’adolescent seul, avec ses parents, ou les parents d’abord selon la situation. Nous écoutons la demande, situons le contexte (scolaire, amical, familial) et posons le cadre : confidentialité, rythme, modalités et honoraires.
Les parents participent-ils ? Et la confidentialité du jeune ?
Oui, la place des parents est essentielle (temps d’échanges dédiés). Les séances du jeune sont confidentielles, hors risques de danger. Dès le départ, nous clarifions ce qui peut être partagé pour soutenir la confiance et la coopération.
Combien de temps dure une psychothérapie ? À quel rythme ?
Pas de durée standard. Le rythme est souvent hebdomadaire ou bimensuel au début, puis ajusté selon l’évolution. Des points d’étape réguliers permettent d’évaluer les effets et d’adapter le suivi.
La thérapie peut-elle se faire en visio ?
Oui, au cas par cas. Nous veillons à un endroit calme, une connexion stable et au respect de la confidentialité (casque recommandé). Un format mixte (cabinet + visio) est possible selon les besoins.
Travaillez-vous avec l’école ou d’autres professionnels ?
Si nécessaire, et avec votre accord, nous pouvons coordonner avec le médecin, pédopsychiatre, CMPP, infirmière ou psychologue scolaire, associations, pour assurer cohérence et continuité autour du jeune.