Qu'est ce qu'un Psy exactement ?


En bref : “Psy” peut désigner un psychologue (écoute, évaluation, psychothérapies), un psychiatre (médecin, diagnostic, prescriptions) ou un psychanalyste (démarche analytique). Le choix dépend de la demande, du cadre souhaité et, parfois, d’un avis médical.


Un peu de de distance et de légèreté ... Cà peut pas faire de ma
l. 


Pourquoi Psy et pas Psychologue, Psychiatre ou Psychanalyste ?


Parce que dans la vraie vie, on ne parle pas tous en lexique freudien orthodoxe.
On dit “je vais voir un psy” comme on dit “je prends le métro” sans réciter le plan de tout le réseau.

Ici, “psy” est un parapluie pratique pour comprendre qui fait quoi, quand consulter, et comment choisir ; sans jargon inutile.


Promis : pas de test sur le Ça, le Moi et le Surmoi à la fin




Les trois grands “psy”


- Le/la psychologue clinicien·ne


Formation Master 2 de psychologie, stages cliniques, déontologie (secret, consentement), inscription ADELI/RPPS. Son terrain de jeu : l’évaluation clinique et la psychothérapie.

Ne prescrit pas de médicaments. Travaille souvent en réseau (médecin traitant, pédopsychiatre, école) si besoin.


- Le/la psychiatre


C’est un·e médecin spécialiste. Il/elle peut diagnostiquer, demander des examens, prescrire (antidépresseurs, anxiolytiques, etc.) et, s’il/elle est formé·e, proposer une psychothérapie. Utile quand il y a des enjeux médicaux ou des symptômes sévères.


- Le/la psychanalyste


Généralement psychologue ou médecin, il/elle a fait une analyse personnelle, suit des supervisions et des séminaires au long cours. Cadre régulier, attention portée à l’inconscient, au transfert et à ce qui se répète.

(En France, le titre “psychanalyste” n’est pas réglementé : on vérifie donc le diplôme de base et le sérieux du cadre.)



Pourquoi on dit “psy” ici ?


Parce que vous n’avez pas besoin d’un glossaire pour oser franchir la porte. Dire “psy”, c’est reconnaître que plusieurs chemins existent vers le mieux-être : parfois la psychothérapie, parfois une psychiatrie bien menée, parfois un travail analytique plus soutenu… et souvent un panachage intelligent.

Bref : pas de guerre de chapelles, seulement ce qui vous aide.




Comment choisir, simplement ?


- Le cadre : confidentialité, fréquence des séances, honoraires → tout doit être clair dès le départ.


- La compétence : diplôme (psychologue/psychiatre), ADELI/RPPS, supervision, formation continue.


- Le feeling : on peut rencontrer 1 à 2 praticiens. Si la parole circule et que vous vous sentez en sécurité, vous êtes au bon endroit.



Mélanger, c’est autorisé


Consulter un·e psychologue et avoir un suivi médical en parallèle n’a rien de contradictoire. L’important, c’est la coordination (avec votre accord) et un objectif lisible : apaiser, comprendre, retrouver de la liberté de choix.


En deux mots pour finir


Dire “psy”, c’est déstresser l’entrée et garder l’essentiel : une rencontre, un cadre et un chemin qui vous ressemble.

Si vous hésitez, un premier entretien suffit pour poser des repères… sans examen surprise sur Freud au tableau

 Voir aussi :

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F.A.Q / Questions réponses sur " Qu'est ce qu'un Psy ?"



  • “Psy”, ça veut dire la même chose pour tout le monde ?

    Non. C’est un mot-valise. Derrière, il peut y avoir un·e psychologue (thérapies, évaluation), un·e psychiatre (médecin, prescriptions possibles) ou un·e psychanalyste (travail centré sur l’inconscient). Ce n’est pas grave d’utiliser le mot “psy” : l’essentiel est de savoir qui vous recevez et dans quel cadre. Demandez-le sans gêne : un·e pro sérieux·se répond simplement.

  • Un “psy” peut-il me donner une ordonnance ?

    Seul·e le/la psychiatre, en tant que médecin, peut prescrire. Le/la psychologue et le/la psychanalyste ne prescrivent pas. En revanche, ils/elles peuvent travailler avec votre médecin si un traitement est envisagé. C’est une question de compétences et de sécurité, pas de valeur des approches.

  • Suis-je obligé·e de m’allonger sur un divan ?

    Non. Le fameux divan existe, mais ce n’est ni obligatoire, ni adapté à tous les moments de vie. Beaucoup de suivis se font en face à face. On choisit ensemble le dispositif qui vous convient (et qu’on peut faire durer). Le plus important n’est pas la position du dos, mais celle de la parole.

  • Faut-il forcément parler de mon enfance ?

    Pas forcément. On part de ce qui vous amène aujourd’hui. Parfois, l’enfance éclaire le présent ; parfois, pas besoin. Ce qui compte : comprendre ce qui se répète et retrouver des appuis pour agir maintenant. Si vous ne souhaitez pas aller dans certains sujets, dites-le : c’est votre travail.

  • Combien de séances pour savoir si ça me convient ?

    Donnez-vous 2 à 3 séances pour tester : la rencontre, le cadre, ce que vous ressentez après coup. Si la parole avance, si vous vous sentez écouté·e sans jugement, c’est bon signe. Sinon, changer n’est pas trahir : c’est prendre soin de vous.

  • Et si je me trompe de “psy”… je peux changer ?

    Bien sûr. Vous avez le droit (et parfois le besoin) de changer. L’idéal : en parler brièvement pour clore proprement, récupérer vos éléments pratiques si nécessaire, et repartir sur un cadre clair ailleurs. Le bon “psy”, c’est celle/celui avec qui vous travaillez vraiment.